Décembre 2018

Restaurer la qualité de vie des riverains de la LGV Paris-Bordeaux

L’ouverture de la ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux, le 2 juillet dernier, suscite la colère des riverains qui dénoncent des vibrations insoutenables et de fortes nuisances sonores. De plus, les dessertes en gare de Châtellerault vers le sud sont insuffisantes. Tel est le résultat de cette nouvelle LGV, reliant la capitale à Bordeaux en 2h04 pour laquelle SNCF Réseaux a encaissé près de 31 millions d’euros payés par le Département.

Chaque jour, une soixantaine de TGV lancés à plus de 300 km/h passent aux abords des habitations, provoquant un « enfer sonore » rappelant le bruit d’un avion en train d’atterrir.

Le seuil réglementaire est plafonné à 60 décibels en journée et 55 dans la nuit. Mais ces valeurs maximales sont des moyennes à considérer sur l’ensemble de la journée. Les moments de silence sont donc pris en compte sans considération des « pics de bruit » qui peuvent atteindre jusqu’à 90 décibels. Il y a la norme et le ressenti !

22 communes de la Vienne, dont Biard, Vouneuil-sous-Biard, Fontaine le Comte, Coulombiers, Celle- L’Évescault, Payré, Saint-Gervais-les- Trois-Clochers, … , subissent l’impact du passage de la LGV (ainsi rebaptisée Ligne à Grandes Vibrations). Les collectifs de pétitionnaires n’ont pas tardé à se faire jour.

ne association citoyenne de défense des riverains, regroupant Colombiers, Scorbé-Clairvaux et Saint-Genest d’Ambière, s’est même créée. Les maires concernés se sont vivement manifestés.

Le souhait des élus de la Majorité est de faire évoluer la réglementation afin que les mesures de bruits prennent en compte les pics sonores au passage des trains et non une moyenne quotidienne. L’étude acoustique doit également être étendue sur plus de points de mesure. Nous sommes évidemment aux côtés des riverains pour solliciter la mise en place, le plus rapidement possible, d’aménagements antibruit (merlons, déblais, murs) et anti-vibrations nécessaires au bien-être des habitants de la Vienne.