Economie/Emploi

Point d’étape avec les étudiants en médecine, chirurgie dentaire et orthophonie bénéficiant d’une bourse départementale

Anne-Florence BOURAT, Conseillère départementale chargée des Politiques de Santé, a organisé un point d’étape avec les étudiants en médecine, chirurgie dentaire et orthophonie, qui bénéficient d’une bourse du Département dans le cadre du Plan Santé de la Vienne, et avec les médecins et dentistes installés dans les zones déficitaires. L’ancien Doyen Roger GIL de la faculté de Médecine de Poitiers et de nombreux Conseillers départementaux étaient présents.

Le Plan Santé est l’une des 13 priorités du Département dont l’objectif est de favoriser l’installation de professionnels de santé en milieu rural.

« Depuis 2009, une bourse pour les étudiants en médecine et en chirurgie dentaire a été créée pour pallier la désertification médicale. En contrepartie de l’aide du département (38 400 € au maximum), les étudiants retenus doivent s’installer sur l’un des cantons déficitaires et exercer sous forme libérale pendant au moins sept ans » a précisé Anne-Florence BOURAT.

27 étudiants sont entrés dans ce dispositif, soit 24 médecins et trois dentistes. Trois nouveaux étudiants, dont un en chirurgie dentaire, sont boursiers depuis septembre dernier. 15 installations ont été réalisées depuis 2013, soit 14 médecins et un dentiste. Trois prévisions d’installations sont annoncées pour 2018, soit un médecin et deux dentistes.

« Afin de compléter l’offre de santé, le Conseil départemental a souhaité développer son aide en faveur des professions paramédicales et a étendu son dispositif depuis 2016 aux orthophonistes avec une bourse de 22 800 € au maximum » a ajouté Anne-Florence BOURAT.

En contrepartie, les étudiants s’engagent à s’installer en zone déficitaire pendant au moins cinq ans.

Cinq étudiantes bénéficient du versement en cours de la bourse et quatre nouvelles boursières sont enregistrées depuis septembre dernier. L’installation de trois orthophonistes est annoncée pour 2018.

Depuis cette année, l’aide est également ouverte aux étudiants en kinésithérapie.

En conclusion, le Doyen GIL a rappelé fermement son attachement à la suppression du numerus clausus et a mentionné la défaillance de la France dans l’application du principe européen de subsidiarité.