Economie/Emploi

Premières Assises de l’Insertion dans la Vienne

Benoît COQUELET, Vice-président chargé de l’Emploi, de l’Insertion et des Pôles Economiques, et Rose-Marie BERTAUD, Vice-présidente chargée de l’Action Sociale, de l’Enfance et de la Famille, ont réaffirmé l’échelon opérationnel de proximité du Département aux côtés des populations les plus fragiles en organisant les Premières Assises de l’Insertion baptisées « Regards croisés sur des parcours réussis » au CREPS de Poitiers.

150 personnes étaient réunies dans l’amphithéâtre du CREPS de Boivre pour assister aux Premières Assises de l’Insertion autour d’un panel très diversifié de représentants d’associations œuvrant dans ce domaine des solidarités (Pourquoi pas la Ruche), d’entreprises (DELTA 86, Métallurgie), de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Vienne, et de la Fédération Française du Bâtiment.

Ce fût l’occasion pour Benoît COQUELET de faire un état des lieux, d’échanger et de rappeler les politiques d’insertion du Département. « Notre leitmotiv numéro 1 est de lancer de nouvelles pistes pour développer des partenariats avec les acteurs économiques. Nous avons des parcours réussis de sortie du dispositif RSA qui ont abouti à un emploi pérenne » a-t-il affirmé avec beaucoup de conviction en présentant toute l’équipe qui œuvre au quotidien pour aider les plus fragiles.

Au cours de la table ronde, de nombreux exemples, témoignages d’employeurs et d’ex-bénéficiaires du RSA ou même d’accompagnants ont démontré les résultats concrets de l’insertion dans la Vienne. Parmi eux, citons l’intervention du Directeur de DELTA 86 dans le Civraisien dont l’entreprises est constituée en grande partie de personnes handicapées et de salariés ayant bénéficié des soutiens via les structures d’insertion ; le récit émouvant de cette jeune femme désœuvrée qui a frappé à la porte de l’association « Pourquoi pas la Ruche » des Trois-Cités à Poitiers et est aujourd’hui autonome ; ou encore cet appel encourageant de la Fédération du Bâtiment et des entreprises de la métallurgie qui prônent la formation à défaut de trouver du personnel qualifié. « La voie de l’insertion au travers de la formation porte ses fruits et est plus que jamais nécessaire avec une économie qui repart » confirmait un représentant de la CCIV