Visite des Maisons de santé pluridisciplinaires de Scorbé-Clairvaux et Lencloître

Anne-Florence BOURAT, Conseillère Départementale déléguée auprès du Président, chargée des Politiques de Santé, et Henri COLIN, Vice-Président du Conseil Départemental chargé de l’Education, des Collèges, des Bâtiments, des Transports et des Relations avec l’Université, ont visité les maisons de santé pluridisciplinaires de Scorbé-Clairvaux et Lencloître. Ils se sont entretenus avec les médecins de ces deux structures.

Les Maisons de santé pluridisciplinaires sont un projet de santé de territoire adopté par les professionnels de santé (38 professionnels travaillent dans celles de Scorbé-Clairvaux et Lencloître). Il s’agit essentiellement de médecins, kinésithérapeutes, infirmières, sages-femmes, psychologues, sophrologues, etc., regroupés en une structure unique pour mieux travailler, permettre un accès aux soins à tous et apporter une solution au problème de démographie médicale.

Les Maisons de santé sont nécessaires pour les territoires et permettent, de plus, le renforcement de leur l’attractivité.

D’un point de vue juridique, et en règle générale, la Communauté de Communes est le bailleur. Les Maisons de santé de Scorbé-Clairvaux et Lencloître comprennent une SISA et 2 SCEM :

• La Société Interprofessionnelle de Soins Ambulatoires autorise de nouveaux modes de rémunérations, comme le partage d’honoraires entre plusieurs professionnels de la santé. Ainsi, les praticiens travaillent ensemble plus efficacement.
• Les Sociétés Civiles de Moyens sont au nombre de 2 (une pour Scorbé-Clairvaux et l’autre pour Lencloître). Il s’agit de structures juridiques réservées aux professions libérales et dont l’objet est la fourniture de moyens (personnel, matériel). Leur finalité est de répartir les frais communs à tous leurs membres.

Les aides financières conjointes de l’Etat, du Département, de la Région et de l’Europe ont permis la construction de la Maison de Santé de Lencloître et l’agrandissement de celle de Scorbé-Clairvaux.

A noter la mise en place du protocole de coopération ASALEE : un(e) professionnel(le) est chargé(e) de la prévention pour des patients à risques, c’est-à-dire ceux atteints d’obésité, de diabète, de problèmes cardiovasculaires, etc. Ce dispositif permet d’alléger la prise en charge médicale sur le long terme.

Une autre mesure destinée à lutter contre la désertification médicale est le recrutement de jeunes professionnels de santé : les médecins collaborateurs. Ils signent un contrat avec un praticien, s’engagent pour une durée de 3 ans et participent aux charges de fonctionnement. Ils pourront s’installer sur le site, s’ils le souhaitent.