LGV : La Vienne doit être respectée !
Bruno BELIN, Président du Conseil Départemental, et Jean-Pierre ABELIN, Président de la Communauté d’Agglomération du Pays Châtelleraudais, ont rencontré le Médiateur de la LGV Tours-Bordeaux, Jean AUROUX, à l’Assemblée Nationale pour revendiquer davantage de dessertes.
Le chantier de la LGV Tours-Bordeaux, dont l’investissement est particulièrement important pour les contribuables de la Vienne, se fait à son détriment avec un service au rabais et ne correspondant pas au contrat initial : rapprocher le Sud de Paris, agir pour la solidarité des territoires et créer de l’emploi…
« La Vienne ne compte pas laisser passer le train sans agir ! » a précisé Bruno BELIN.
En effet, les déconvenues sont nombreuses pour le Département :
- quatre arrêts annoncés au lieu de cinq à Châtellerault ;
- pas de trajet direct jusqu’à Bordeaux et allongement du temps de trajet jusqu’à Paris.
- cinq arrêts en moins envisagés pour Poitiers ;
- un seul arrêt quotidien planifié pour le Futuroscope (suppression de trois arrêts supplémentaires inscrits initialement) avec un rallongement de la durée du trajet de 20 minutes !
C’est pourquoi le Conseil Départemental a récemment suspendu sa participation financière au projet (Voir motion votée lors de la Commission Permanente du 7 mai 2015).
Le Médiateur Jean AUROUX a affirmé sa volonté d’être un « facilitateur » et s’est engagé à renforcer les arrêts à Châtellerault et à en ajouter un à la gare du Futuroscope. Il se rendra dans la Vienne dans la première quinzaine de juin avant de rendre son rapport fin juin.
Bruno BELIN a également rappelé au Médiateur que « la copie actuelle ne correspondait pas à la volonté initiale d’irriguer le territoire, notamment à travers la nouvelle Région, et de favoriser ainsi le développement économique. Toutes ces promesses sont passées à la trappe ! »
Le Président du Conseil Départemental a invité le Médiateur à retravailler des propositions qui soient davantage en adéquation tant avec les besoins des territoires qu’avec les moyens déployés pour ce chantier.
« Je resterai totalement mobilisé afin que la LGV passe non seulement par la Vienne, mais qu’elle la desserve ! » a conclu Bruno BELIN.